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Interview avec Patrick Baud, créateur de la chaîne Axolot

Dernière mise à jour : 5 févr. 2023


Illustration par @Her.enui


Herenui (H) : Comment opères-tu tes recherches de fun fact ? Pour avoir lu Le Cabinet de Curiosités, j’observe une variété de fun fact absolument hallucinante, mais où vas-tu chercher ces informations ? Es-tu aidé d’une équipe ou bien réalises-tu tout ce travail en solo ?

Patrick Baud (PB) : Tout à commencé avec la création de mon blog, Axolot© en 2009, qui est devenu un livre en 2012 puis une série de BD dont le premier tome est sorti en 2014. Pour ce qui est de la chaîne Youtube, elle a précédé la BD puisque je l’ai ouverte en 2013. Tous ces projets ont donc émergé de ma passion pour les curiosités du monde, les choses étonnantes en général. Du coup, je n’ai jamais eu d’équipe pour m’aider dans mes recherches parce que si ce n’était pas pour le travail, je le ferais quand même. Je m’intéresse à énormément de choses et je trouve mes sujets au fil de mes lectures, des documentaires que je regarde ou des conversations. Je passe mon temps à prendre des notes en fonction des informations qui retiennent mon attention puis je les creuse à posteriori.

Ce que je trouve génial c’est que ça n’arrête pas ! J’en apprends tous les jours et je prends conscience qu’il y a beaucoup de choses encore à découvrir ! Tellement de domaines, tellement de matières qui sont promptes à l’étonnement que c’est sans limite, sans fin.

Ce n’est pas quelque chose que je fais comme un travail où je me dirais “Bon allez, de huit heures à midi puis de treize heures à dix-sept heures je fais des recherches pour trouver des choses étonnantes”. Ça appartient vraiment au cadre de ce qui me plaît dans la vie, de ce qui me passionne et je n’ai jamais été assisté pour ça. Parce qu’admettons que je décide tout à coup d’engager quelqu’un pour m’aider dans ces recherches, il faudrait que la personne soit vraiment en phase avec ce qui m’intéresse. Comme il y a beaucoup d’éléments que je traite en vidéo ou en BD, c’est assez délicat de trouver un vrai fil conducteur puisque ça peut parler de lieux, d’Histoire, de science, de destins. En fait, la ligne qui permet d’homogénéiser tout ça, c’est juste ma sensibilité personnelle. Si je le faisais avec quelqu’un d’autre, ce serait compliqué parce que je ne serais pas sûr de valider toutes les découvertes.


H : Cette démarche de vulgarisation et d’explication de fun facts historiques m’a fait beaucoup penser au travail de Nota Bene. Il me semble que tu n’as jamais fait de collab’ avec ce youtubeur, est-ce que ça fait partie de tes projets ?

PB : Alors je pense que ça a dû se faire puisqu’on se connaît depuis 10 ans maintenant. Je suis étonné, mais si tu me dis que tu n’as rien trouvé, c’est peut-être une idée que je me fais et qu’on a jamais rien fait ensemble. Je vais lui poser la question, tiens !


H : Quelle expédition d'Étrange Escale t’a le plus marqué et pourquoi ?

PB : Tokyo est toujours un choc mais finalement, c’est indépendant des Etranges Escales. C’est-à-dire que la ville en elle-même, quand on ne connaît pas le Japon, c’est un choc de la ville qui est presque un pays à elle seule, le décalage culturel, le choc de l’architecture, de tout ! Donc même s’il n’y avait pas eu d’épisode d'Étrange Escale là-bas, ça aurait déjà été un choc en soi. C’est le tournage qui m’a le plus marqué parce que c’était la découverte d’un pays tellement différent du nôtre. On se trouve tellement dans une autre culture, dans une autre manière de voir les choses, une autre manière de se comporter, qu’on a un peu l’impression d’avoir changé de planète. Quand on revient, il faut un petit temps d’adaptation, parce que c’est vraiment une autre vie.

Dans le cadre de cette vidéo, on a eu des expériences qui elles-mêmes aussi ont été assez marquantes. Par exemple, on était allés tourner dans un bâtiment un peu surréaliste qui a été conçu par un architecte qui s'appelle Van Jour Caux et qu’on surnomme le Gaudi japonais. Comme Gaudi qui créait des bâtiments très organiques, très étranges dans leur structure, il a fait cet édifice dans un quartier étudiant par ailleurs parfaitement normal. Au milieu de ce quartier, il y a ce bâtiment qui s’élève un peu comme une sorte de pièce montée multicolore couverte d’ornements bizarres. Nous étions en train de tourn,er dans ce bâtiment quand tout à coup, on voit l’architecte en personne qui descend pour venir discuter avec nous. J’ignorais complètement qu’il vivait dans un des nombreux bâtiments qu’il a conçus et pour tout te dire, j’ignorais même qu’il était encore en vie. Une coïncidence totale ! C’était un moment magique et improbable dont je garde un très joli souvenir.

En plus, j’ai pu réaliser des rêves d’enfant, notamment en visitant le quartier d’Akihabara qui est le quartier des jeux-vidéos à Tokyo. Depuis tout petit, j’avais rêvé de me rendre dans l’immeuble rouge de SEGA© qui comporte quatre ou cinq étages de salles d’arcade. Le simple fait d’y aller, c’était assez magique pour le “moi” enfant ou adolescent.

Ah et ce qui a été marrant aussi, c’est notre chasse aux Gundam dans Tokyo ! Il se trouve qu’il n’y en a pas qu’un à Tokyo et Samantha, mon assistante de production à qui j’avais donné la liste des lieux où tourner s’est chargée d’organiser le planning. Et le jour où nous devions filmer cette fameuse statue de robot, on prend le train et le trajet est long, mais alors vraiment long… On a fait plus d’une heure de trajet en train, ce que je trouvais bizarre, et c’est en sortant de la gare qu’on est tombés sur une statue en bronze d’un Gundam qui faisait dans les deux mètres. Il se trouve que cette statue était érigée ici en la mémoire du studio d’animation qui avait créé le personnage et dont le bâtiment se trouvait dans ce quartier. Bon, après nous sommes quand même allés voir le vrai Gundam qui mesurait 20 mètres . Ce qui est marrant, c’est que j’ai intégré la petite statue —- qui est bien moins connue que la grande — dans la vidéo. Donc je devais choisir une ville où le tournage m’a le plus marqué, je dirais Tokyo, mais pas tant pour les curiosités que pour la ville en elle-même.


Après, si je devais choisir une escale pour les curiosités, pour la matière, je choisirais Prague. J’avoue que c’est une de mes villes préférées au monde parce qu’elle regorge d’étrangetés artistiques, historiques surprenantes. C’est là-bas surtout que nous avons pu filmer l’église des fantômes (église Saint-George de Lukova) où 32 fantômes prennent la poussière dans une église abandonnée. C’est sans doute le lieu le plus fascinant que j’ai jamais vu de ma vie.

Ce qui me frappe le plus, c’est la quantité d'œuvres d’art qui se trouvent dans la rue et que ce soient des œuvres très surprenantes pour des œuvres d’art publiques. L’art est partout dans les rues et la plupart des œuvres sont surréalistes comme les sculptures de David Cerny qui a mis ses œuvres un peu partout dans la ville. C’est un peu comme si on avait donné carte blanche à David Cerny. Je pense par exemple aux statues de bébés géants de deux mètres qui escaladent la tour de la télévision. Et à côté de ce type de visions hallucinantes, on se trouve dans un décor de conte de fée. On est vraiment dans une Europe de l’Est médiévale avec des églises et des bâtiments somptueux de partout.

En fait, la première fois que je suis allé à Prague, avant d’y aller, ce n’était pas du tout dans mes projets. Et c’était même la première fois que j’allais en Europe de l’Est. À l’époque j’avais une vision totalement faussée de l’Europe de l’Est, une vision assez négative. Je m’imaginais des pays gris, post-soviétiques et plongés dans la misère. Prague pour moi, ça évoquait ça. Je m’imaginais une ville de béton, triste. Et depuis que j’ai découvert la merveille qu’est réellement cette ville, je l’associe encore aujourd’hui à un conte de fée. Et je me suis aperçu par la suite, lors de mes voyages, que c’est comme ça dans la plupart des grandes villes d’Europe de l’Est. C’est peut-être la partie la plus féérique de l’Europe finalement.


H : En effet, Prague est en quelque sorte la capitale du Jugendstil (Art Nouveau). Ça a de quoi vendre du rêve je suppose.

PB : Absolument ! Là-bas ils sont fous d’Alphonse Mucha, il y a des tableaux, des tableaux de Mucha partout dans les bars. Et surtout, il y a énormément de façades Art Nouveau, quasiment tous les dix mètres. Donc oui, à ce niveau là, Prague c’est un bonheur.


H : Tes bande-dessinées Axolot mettent à contribution divers artistes qui illustrent chacun des histoires insolites. Comment se déroule un projet qui mobilise autant de personnes ?

PB : Sur le premier tome, quand je me suis lancé là-dedans, c’était même une folie. Mais moi je ne me rendais pas compte. Quand on est complètement novice dans un domaine, on ne sait pas ce qui est possible ou pas et donc on le fait. À l’époque, mon éditrice chez Delcourt était Marion Amirganian — qui est une éditrice extraordinaire — et c’est elle la première qui avait proposé de créer une BD suite au livre que j’avais écrit à partir de mon blog. Personnellement, j’ai toujours aimé la BD mais je n’avais jamais envisagé d’en faire une. On en a discuté et on a fini par se dire que ce qui serait cool ce serait de faire un collectif avec plusieurs styles différents justement pour rappeler l’esthétique hétéroclite des cabinets de curiosité. Chaque artiste apporte sa patte, sa vision d’un fait historique, son univers, pour créer un cabinet de curiosité de papier en quelque sorte.

Ce que j’ai appris par la suite, c’est que les collectifs marchent assez peu. Les gens ne sont pas friands des collectifs parce qu’en général ils achètent une BD pour un auteur, une autrice en particulier et pas pour un groupe. Donc on a relevé un double défi face à cette impopularité des collectifs et le fait que ma chaîne Axolot© n’existait que depuis un an. Elle n’avait pas encore la notoriété qu’elle a eu par la suite.

Et pourtant, la BD a cartonné au-delà des espérances puisque le tome 1 s’est écoulé à plus de 40 000 exemplaires. En sachant que la vente d’un livre est considérée comme un succès à partir de 5 000 exemplaires vendus, on peut affirmer que le premier tome d’Axolot a été un franc succès chez mon éditeur. Les autres tomes se sont alignés là-dessus sans atteindre le succès du premier parce qu’il s’avère que dans les séries il y a un effet d’escalier qui fait que le premier reste toujours le plus lu. Quand les gens découvrent la série, c’est toujours avec le tome 1 qu’ils veulent la démarrer et à chaque fois qu’un nouveau volume sort, il y a de nouvelles personnes qui découvrent la série et ça relance les ventes du premier tome : d’où l’effet d’escalier.


H : Tu as récemment publié le recueil de nouvelles Nanofictions. Or j’ai pu constater ton attrait tout particulier pour les short stories d’Isaac Asimov et Ray Bradbury qui étaient passés maîtres en la matière. Souhaiterais-tu nous parler de cet engouement pour la nouvelle, la science-fiction et l’imaginaire ?

PB : A titre personnel, j’ai toujours été fan du genre de la nouvelle. Il est assez impopulaire en France alors que ça cartonne dans les pays anglo-saxons. Je trouve que ça fait écho à cette impopularité du collectif, c’est-à-dire que les gens achètent un livre pour une unité, une histoire continue plutôt que plusieurs petites.

Personnellement j’ai toujours adoré ce genre parce que je trouve que lorsqu’une nouvelle est bien écrite, elle a souvent plus de force qu’un long roman parce qu’elle n’a pas le temps de se diluer ni de perdre la force de son idée centrale. J’aime l’uppercut qu’on peut éprouver quand on lit une très bonne nouvelle qui repose entièrement sur son idée maîtresse. D’ailleurs, je pense que beaucoup de romans sont en réalité des nouvelles trop longues où les auteurs se sont dit “Ah là je tiens une bonne idée. Si j’étale bien le beurre sur la tartine, je peux peut-être en faire un roman”. Malheureusement, l’idée maîtresse se dilue complètement alors que dans une nouvelle, on garde vraiment l’essence de ce qu’a voulu raconter l’auteur. C’est pour ça que j’aime tout particulièrement ça depuis l’adolescence, notamment les nouvelles fantastiques et de science-fiction. Ce sont d’incroyables nouvellistes comme Bradbury et Borgès qui m’ont donné l’envie d’écrire.

Quand j’avais une vingtaine d’années j’écrivais déjà des nouvelles mais elles me servaient surtout à restituer des inspirations que j’accumulais en lisant des recueils. Avec le succès grandissant d’Axolot©, à force de raconter des histoires vraies, j’ai eu de plus en plus envie d’en inventer. La matière s’accumulait dans ma tête et j’avais envie de la laisser s’exprimer, mais je ne savais pas sous quelle forme. Et c’est en 2017 que la réponse m’est venue avec le passage de 140 à 180 caractères sur Twitter. Je me suis alors dit que ce serait un bon exercice pour se plier à une bonne discipline d’écriture grâce à la contrainte stylistique. Je trouve que les contraintes sont très productives puisque lorsque l’on a un cadre, on parvient mieux à dépasser le problème de la page blanche. C’est en avançant dans le cadre de cette contrainte que je me suis mis à écrire de courtes histoires, à laisser sortir toutes les idées et concepts que j’avais en tête depuis longtemps. J’ai créé pour ça le compte Twitter Nanofiction sur lequel j’écrivais tous les jours. Le compte a très vite pris alors que je cherchais juste un espace pour écrire. Je crois qu’aujourd’hui, alors que ça fait maintenant trois ans que je n’y ai plus rien posté, le compte doit tourner autour des plus de 70 000 abonnés.

À ce moment là, j’étais sous contrat avec Flammarion pour produire un essai qui serait un peu dans la veine d’Axolot©. Plus le temps passait moins je me sentais motivé par ce projet parce que j’avais l’impression de refaire un peu ce que j’avais déjà fait en BD etc... Donc lorsque cette passion pour les histoires courtes m’est venue, j’en ai parlé avec mon éditeur chez Flammarion, Christophe Absi. Il a adoré l’idée et m’a demandé si je pouvais fournir 120 nouvelles de ce genre pour le mois de juin. J’ai accepté et à partir de là c’est devenu un travail, donc j’avais une autre discipline. Il fallait chaque jour que je m’efforce de mettre la machine en marche. J’en ai écrit 120, c’est parti à l’impression et je suis très heureux de ce qu’est devenu ce livre parce que j’ai appris qu’il était régulièrement utilisé dans les écoles et les collèges pour se soumettre à des exercices d’écriture concise.

J’ai même découvert récemment — honneur suprême — que Nanofictions était cité dans un livre de Français de collège aux côtés de nouvellistes du calibre de Asimov et Bradbury. Ça, ça a été une très très grande fierté ! C’est compréhensible parce que le livre est très pratique comme support pédagogique. On a une histoire qui tient en 280 caractères donc c’est facile de travailler dessus, facile de l’analyser et c’est surtout facile de proposer aux élèves de faire pareil. C’est pour ça que c’est devenu un livre très répandu dans l’éducation et ça c’est une joie totale parce que ce n’était pas du tout prévu !


H : J’ai découvert à ma grande surprise que tu avais fait une caméo vocale dans la chanson Takoyaki du groupe de métal Ultra Vomit (dont je suis assez fan par ailleurs). Comment une collab’ aussi surprenante s’est-elle conçue ?

PB : Ahaha ça me fait plaisir que tu poses cette question parce qu’en fait j’ai plein de connexions qui seraient totalement sidérantes pour les gens s’ils en avaient connaissance ! Et effectivement parmi ces gens, Manard, qui est le batteur d’Ultra Vomit est un de mes plus vieux amis. Je le connais depuis vingt ans au moins. À l’époque, c’était les premières années sur groupe et je ne sais même pas s’ils avaient déjà sorti une démo. On s’est connu en 1999 alors que je chantais moi-même dans un groupe de Métal. J’avais laissé une annonce sur un chat appelé Caramail qui était à l’époque la plus grande chatroom de France. C’était le chaos là-dedans, il pouvait y avoir cinquante personnes qui parlaient en même temps, et pour capter l’attention, j’avais écrit à côté de l’annonce une blague très outrancière. Manard y a réagit, on a rigolé et c’est comme ça qu’on a commencé à discuter. On est devenu très amis. On s’est vu évoluer tous les deux et je me souviens que ça a été incroyable pour moi de voir le succès d’Ultra Vomit arriver et de les voir devenir le groupe de Metal français le plus vendu. C’était fou ! Je suis devenu pote avec le reste de la bande, mais je suis surtout l’ami de Manard, à tel point que je suis son témoin de mariage. Eux ils m’ont vu évoluer de mon côté avec Axolot© et l’idée d’une collab musicale s’est imposée d’elle-même au bout d’un moment.

Pour la petite anecdote, j’avais déjà designé l’affiche de leur tournée The Renouvellement of intermittence en 2012 et c’est sur leur dernier album qu’on s’est dit que ce serait cool de faire une collab. Ils ont proposé de tourner une intro dans le style d'Étrange Escale pour Takoyaki et on a inséré ma voix sur le ton du documentaire dans la chanson. Et après ça, on a fait la même chose dans le sens inverse, c’est-à-dire que lors de l’épisode d'Étrange Escale à Nantes, ils sont venus jouer une version acoustique de Kammtharr. Ça a donné une jolie séquence. J’ai même fait l’Olympia avec eux du coup pour faire mon speech d’intro pour Takoyaki. C’était fabuleux. Cette scène est restée dans le DVD Kammthaar. Tout ça est assez fou.


H : As-tu de nouveaux projets dont tu souhaiterais éventuellement nous parler ?

PB : Bien sûr ! Tout d’abord il va y avoir un prochain tome d’Axolot qui sera, je pense, le dernier tome de cette série BD. Je suis également en train de travailler sur un nouveau livre avec les éditions Dunod et je prépare la prochaine édition de La Veillée qui aura lieu au mois de février. Comme il y en a deux par an, ce n’est pas un projet comme les autres.

Et je réfléchis également à un projet de vidéos qui serait une sorte de reportage dans des lieux insolites en France un peu dans la même veine que les Étranges Escales mais ça fonctionnerait comme des one shots indépendants. Ça me permettrait de traiter un peu plus en longueur et en profondeur certains endroits.


H : J’avais beaucoup aimé la série des Axoportrait et des récits pour s’endormir, comptes-tu en produire d’autres ?

PB : Je ne pense pas non. Je me suis rendu compte que je fonctionne beaucoup à la pulsion du moment et après l’avoir menée à bien, je suis content et je passe à autre chose. C’est ce qui s’est passé avec Nanofictions, c'est-à-dire que durant six mois j’ai écrit des histoires tous les jours et et une fois que c’était terminé, je n’en ai plus écrit du tout. C’est un peu comme si j’avais purgé tout ça et je n’ai plus ressenti le besoin de continuer.



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